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Gels printaniers ,l’heure des premiers bilans pour nos producteurs en Nord-Pas-de-Calais

15 Avr. 2021

C’est avec le cœur lourd que nous tenons à exprimer notre solidarité à tous les agriculteurs du Nord a et du Pas de Calais impactés par les épisodes de gel que le pays traverse. Nous adressons une pensée particulière pour nos producteurs/partenaires qui déploient des trésors de résilience pour limiter la catastrophe. Nicolas Pollet, notre producteur de pommes et de poires basé à Fromelles (59), déclare que « même si le gel a été moins violent chez nous qu’ailleurs, la récolte est tout de même menacée par des température trop faibles. » Bien que notre région ait été moins durement touchée que d’autres, nous pensons particulièrement à nos partenaires Ardennais, chez qui il a fait le plus froid et où Thomas Lenoble, producteur de pommes et de poires bio est contraint d’attendre les récoltes pour commencer à évaluer les dégâts.

Les producteurs de fruit et légumes du grand quart Nord tentent de sauver leurs récoltes en allumant des feux de paille
Un feu de paille à Ribemont (02)

Le froid et un peu de chaleur

Malheureusement, le gel n’est pas le seul ennemi. En effet, Nicolas nous explique que si les températures n’augmentent pas, la pollinisation ne se fera pas, car les insectes pollinisateurs ne sont pas actifs s’il fait trop froid. Par ailleurs, le processus de fructification et/ou de production de matières (feuilles, tige, fleurs, fruits…) demande aux plantes beaucoup d’énergie ainsi qu’une certaine température, c’est pourquoi la totalité des cultures touchées seront définitivement perdues si les températures ne remontent pas…

Heureusement, tout ce froid renferme une lueur d’espoir : la plus-part de nos partenaires ont eu la présence d’esprit de ne pas mettre tous leurs œufs dans le même panier de pratiquer la diversification des variétés dans leurs cultures. Les espèces les plus précoces sont en ce moment au stade de leur développement où elles sont les le plus fragiles et la vague de gel leur a été fatale. Les variétés plus tardives, quant à elles, se protègent plus longtemps du froid, de la même façon qu’elles le font en hiver nous dit Nicolas, ce qui leur permet de résister aux conditions météorologiques que nous traversons actuellement.

Nous sommes fiers de soutenir nos partenaires

Les producteurs/trices avec qui nous travaillons sont toutes et tous passionnées par leurs métiers, le connaissent à la perfection et sont bien souvent issu(e)s de la deuxième ou la troisième génération d’exploitants. Ils/Elles détiennent donc des savoir-faire indispensables qui leur permettent de surmonter des difficultés comme celles que nous traversons en ce moment. Soutenir l’agriculture locale, c’est un engagement que nous portons au quotidien depuis de nombreuses années et qui nous permets, modestement, dé contribuer à la sauvegarde de ces savoir-faire qui s’annoncent plus que jamais nécessaires dans les années à venir.

si les températures n’augmentent pas, la pollinisation ne se fera pas, car les insectes pollinisateurs ne sont pas actifs s’il fait trop froid.

Nicolas Pollet, Arboriculteur à Fromelles (59)

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